Renault s’est engagé auprès des syndicats sur un niveau de production minimum pour 2016 de 710 000 véhicules en France, passant notamment par le transfert de production d’usines étrangères, dans le cadre d’un accord de compétitivité.
Hier s’est tenue la dernière réunion de négociations entre les syndicats et la direction de Renault visant à mettre en place des mesures pour améliorer la compétitivité des usines françaises du groupe.
Une réunion marathon qui s’est achevée tard dans la soirée mais qui pourrait se solder par un accord, la direction ayant accédé à plusieurs des demandes des syndicats et notamment celles formulées la veille par la CFDT. Le syndicat avait annoncé qu’il ne signerait pas l’accord si Renault ne s’engageait pas sur des volumes précis d’augmentation de production. Jusqu’ici Renault s’était uniquement engagé sur une production supplémentaire de 80 000 véhicules en provenance de ses partenaires (Daimler ou Nissan) en plus des 100 000 véhicules de plus attendus en 2016 sous l’effet du renouvellement de gamme.
Cette fois le constructeur s’engage sur un volume ferme d’un minimum de 710 000 véhicules par an à l’horizon 2016, contre 530 000 en 2012. "Ceci porterait le taux d’utilisation global des sites français à plus de 85% à l’horizon 2016 et assurerait une visibilité sur l’activité de l’ensemble des sites jusqu’au-delà de 2020. Un tel niveau d’activité bénéficierait également à l’ensemble des sites de mécanique français, qui assurent la production des éléments de liaisons au sol, moteurs et boîtes de vitesses pour équiper les véhicules, ainsi qu’aux établissements logistiques", souligne le constructeur. C’est au-delà des revendications de la CFDT qui demandait des volumes d’activités des sites à 80% de leur capacité.
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