Ford confirme son statut de spécialiste du monospace en complétant sa gamme avec le B-Max, le minispace le plus accueillant de sa catégorie. Pour intégrer des portes arrière coulissantes dans son petit gabarit, il rend invisible le pied milieu. Un beau pied de nez à l'Opel Meriva 2.Deux grands, deux compacts et un mini. A part Renault qui en compte six, aucun constructeur ne possède autant de monospaces dans sa gamme. Après le Galaxy lancé en 2001, le C-Max en 2003, le S-Max en 2006 et le binôme C-Max II et Grand C-Max en 2010, Ford lance aujourd'hui le très attendu B-Max.
Depuis qu'il a été dévoilé au salon de Genève 2011 sous les traits du Concept B-Max, puis dans sa version définitive un an plus tard, le minispace de Ford a fait couler beaucoup d'encre. Et pour cause, sa conception représente un véritable tour de force.Les ingénieurs de Ford ont en effet été confrontés à deux difficultés principales. La première était d'affranchir le châssis de ses montants centraux sans nuire à sa rigidité structurelle.Le deuxième problème reposait sur l'encombrement. Car avec 4,077 mètres de long (soit la taille d'un Citroën C3 Picasso et 21 cm de moins qu'un Opel Meriva 2), le B-Max se veut avant tout compact. Par conséquent, la plateforme de la Fiesta sur laquelle il repose n'offrait pas un empattement assez long pour caser à la fois des portes avant, des portes arrière coulissantes et… des montants centraux.La solution trouvée par Ford a donc été de dissocier ces derniers du châssis, et de les intégrer aux portes. Ces montants centraux sont tout simplement "reconstitués" lorsque les portes se verrouillent entre-elles ainsi qu'à la structure de la caisse (voir les photos).La rigidité et la sécurité en cas de choc latéral sont ainsi garanties. Le B-Max a reçu cinq étoiles, soit le score maximum, aux crash-tests EuroNCAP.
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