Tiens, une 458 Spider . Tiens, une  FF . Et celle qui arrive là-bas envoie du très gros son ! C’est la F12 Berlinetta , dans une tenue à peine camouflée... C’est fou le nombre de Ferrari que l’on croise aux alentours de Maranello. On en découvre presque autant que de Renault Scénic  garés sur les parkings de nos supermarchés ! Il faut dire qu’avec le circuit de Fiorano, les petites routes d’Émilie-Romagne, au nord de l’Italie, sont le terrain de prédilection des essayeurs maison. Ils y mettent au point les futurs modèles, mais font aussi évoluer les actuels, car chez Ferrari, on n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. Cette California Handling Spéciale avec laquelle je virevolte de virages en virages dans cette verte campagne italienne, est sûrement venue ici il y a quelques mois, sur ces mêmes routes très exigeantes, affiner ses derniers réglages de suspensions...

Depuis sa commercialisation en 2009, la plus petite des Ferrari a trouvé son "public" et conquis 70 % de nouveaux clients, sûrement séduits par sa grande polyvalence symbolisée par son toit dur rétractable faisant d’elle une GT "toutes saisons". Le hic, c’est que d’autres, souvent déjà propriétaires d’une Ferrari (parfois même de plusieurs), la trouvaient un peu fade, pas suffisamment performante et surtout, pas assez tranchante de comportement routier. Alors, Ferrari a peaufiné sa copie. Plus profondément qu’il n’y paraît. Car si esthétiquement, quasiment rien ne change, côté mécanique, en revanche, les évolutions sont nombreuses. À commencer par le V8 4.3 litres à injection directe qui, fort d’une cartographie revue, de nouveaux pistons et d’un collecteur d’échappement redessiné, passe de 460 à 490 ch tandis que le couple, plus généreux à bas régime, voit sa valeur maxi portée à 505 Nm à 5.000 tr/mn, soit 20 Nm de plus.

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