Le 370Z est un roadster sportif attrayant par sa ligne, son comportement routier et ses performances. Dommage que les acousiticiens ne se soient pas penchés sur son cas pour lui donner la voix qu'il mérite, et qu'une fois bien équipé, le tarif s'approche de la concurrence germanique. J’avoue une certaine sympathie pour le style de la 370Z, l’évolution de style par rapport à la 350Z lui confère un beau mélange d’élégance et de présence musculeuse, avec des passages de roues proéminents et les optiques de phares étirées. Les magnifiques jantes forgées Rays chaussées de Bridgestone Potenza RE-050A donnent une jolie – et onéreuse – touche de raffinement à l’ensemble. Apparu en 2010, le 370Z (type Z34) est bien plus qu’un lifting de la 350Z (type Z33), tout ou presque ayant évolué, à commencer par l’empattement plus court de 10cm par rapport à sa devancière. Les dimensions extérieures ont évolué dans le bon sens, avec 67mm de moins en longueur et 33mm de plus en largeur. Dès la prise en main, deux caractéristiques surprennent: la sécheresse de la suspension et la faible démultiplication de la direction. D’ordinaire, on s’attendrait à un tarage plus souple pour ménager la rigidité d’une caisse amputée de son toit, mais la 370Z fait preuve d’une belle intégrité structurelle. Les ingénieurs châssis de Nissan ont donc pu concentrer leur attention sur la gestion des mouvements de caisse d’un roadster qui accuse 1619kg sur nos balances, avec une prépondérance de 55.1% sur l’essieu avant. Le constructeur franco-nippon a visiblement conçu la voiture avec la version roadster au centre du cahier des charges, la différence de masse revendiquée n’étant que de 27 kg selon les fiches techniques. Le résultat est un des points forts du roadster 370Z, l’absence de réactions parasites perceptibles, que ce soit dans le volant ou dans les rétros. Entre alors en scène la direction, précise et directe, qui incite à des prises d’appui franches que la 370Z encaisse sans broncher. Un roadster, un rapport poids-puissance sous la barre des 5 kg/cheval et un châssis qui semble répondre présent ? Bénissez-moi, mon père, car pêcher je vais ! Lire la suite : www.asphalte.ch