Cette troisième génération de Panda dispose de la dernière plateforme inaugurée par la Lancia Ypsilon. Avec le nouveau bicylindre Twinair turbo 900 cm3 de 85 chevaux, elle affiche un dynamisme certain pour une consommation pas si convaincante qu’espéré.

Huit ans déjà que la deuxième génération de Fiat Panda offrait ses bons et loyaux services à ses utilisateurs. Apparue en 1987 et renouvelée en 2004, cette version 2012 vient rafraichir la petite citadine pour lui donner un petit côté à la fois chic et fun.  Cette nouvelle Panda se dote d’une pointe d’audace et d’un caractère bien trempé. Bâti sur la plateforme inaugurée par la Lancia Ypsilon, la Panda fait preuve de modernité et d’agilité. Contrairement aux générations précédentes, le côté italien de Panda est plus présent puisque des efforts certains ont été réalisés côté esthétique. Fini le côté vieillot et passe partout, la face avant de cette nouvelle Panda opte pour une identité bien à elle, ludique et toute en rodeur. Les blocs optiques s’étirent le long des ailes, surmontant feux de jours et antibrouillards.

La ligne reste cubique mais réussi à adoucir ses traits grâce à une touche de rondeur. La chute de toi  offre une belle courbure vers le hayon. Quant à la partie arrière, ses feux incorporés dans les montants sont gages d’une certaine modernité. Disponible uniquement en 5 portes, la petite ne doit en effet pas faire de l’ombre à la 500.

Réservé aux petits gabarits

Une fois la porte ouverte, nouvelle surprise cette Fiat Panda n’a rien à envier à sa cousine urbaine des quartiers chics. Notre version d’essai dispose du niveau de finition haut de gamme Lounge. La gaité de l’intérieur saute immédiatement aux yeux. La planche de bord mélange le beige et un noir laqué de belle facture. Quant à la sellerie, celle-ci joue toujours la carte bicolore mélangeant beige et gris. La finition progresse et l’assemblage est de bonne qualité pour une citadine. L’ensemble semble moins plastique à l’œil que dans une Twingo par exemple, même si cette matière reste majoritairement présente. Avouons-le en se hissant à bord, cette Panda se destine avant tout aux femmes. Mes 1,85 réussiront  tout de même à se caser grâce à siège  et un volant réglable en hauteur. Premier tour de clé et là, il faudra jouer les contorsionnistes afin d’accéder au naiman. Si l’ensemble des commandes tombent parfaitement sous la main, l’ergonomie du tableau de bord gêne considérablement le passage de la clé de contact.

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