Prestance, luxe, technologie, confort, dynamisme, maîtrise et tarifs en conséquence : troisième opus de la gamme Série 6, ce Gran Coupé 4 portes représente tout ce que BMW sait faire de mieux.
Les mauvaises langues feront remarquer que ce premier "coupé 4 portes" signé BMW arrive un peu tard dans une catégorie à présent bien assise. Après la Mercedes CLS , cet "ovni", précurseur du concept en 2004, et qui en est déjà à sa deuxième génération (2010), après la Porsche Panamera lancée en 2009 et l’Audi A7 Sportback apparue en 2010. Les plus fidèles regretteront une ligne qui, de profil, évoque davantage une berline élancée qu’un vrai coupé. Un choix stylistique parfaitement assumé par BMW, qui respecte ainsi la tradition d’un troisième petit volume arrière sur le dessus de malle, comme sur la plupart de ses coupés typés luxe. A la manière du récent coupé Série 6, dont ce Gran Coupé dérive. Outre sa ligne de toit surélevée de 2 cm et quelques détails de style, il s’en différencie surtout par sa surface vitrée étirée et son empattement allongé de 11 cm. Toujours est il qu’avec ses 5 m de long (respectivement 6 cm et 3 cm de plus que les CLS et A7), ce Gran Coupé affiche une sacrée prestance dans ce costume 4 portes.
Et à bord, quelle classe ! Style, ergonomie, qualité des matériaux, équipement de série (sellerie cuir, climatisation bizone, sièges avant et volant à réglage électrique, système de navigation 3D avec lecteur DVD, commande iDrive…), soin du détail : rien n’est trop beau pour lui. Surtout lorsqu’il pioche généreusement, comme notre modèle d’essai, dans la longue liste des options et dans celles du catalogue de personnalisation "Individual" qui ajoute encore à son exclusivité. Il est vrai qu’à ce niveau de tarifs, certains clients ne seront plus à quelques milliers d’euros près pour se sentir vraiment à leur aise dans leur salon "haute couture". D’autant qu’il est vraiment spacieux à l’avant, mais aussi à l’arrière puisqu’il vous accueille sur une superbe banquette deux places dont le dessin et les galbes très confortables rappellent l’univers du nautisme. Petite particularité : il y a même une troisième ceinture de sécurité, au centre, entre les deux fauteuils, au cas où un cinquième passager se sentirait l’envie de voyager "à cheval" sur le large tunnel de transmission. Pas très confort, mais ça peut dépanner...
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