Dans la stratégie Renault pour les véhicules électriques, il y a eu la Fluence ZE passée totalement inaperçue et la Kangoo ZE qui intéresse quelques professions en attendant la plus réaliste de toutes si on en juge par les quelques spécifications annoncées, la Zoe ZE. Pour l'heure, c'est le Twizy qui occupe le devant de la scène du paysage des autos électriques. Auto n'est pas le mot qui convient parce que du point de vue de la législation, c'est un quadricycle à moteur c'est-à-dire l'équivalent d'un quad avec les limitations que cela entraine comme l'interdiction d'emprunter une autoroute qu'elle soit urbaine ou pas. Deux versions existent, le Twizy 45 (5 ch) limité à 45 km/h comme une voiture sans permis donc utilisable sans permis, et le Twizy que nous essayons limité à 80 km/h (17 ch) pour lequel il faut un permis B. Autant dire que si vous êtes à 20 km en banlieue, il faudra intégralement la traverser ! Pas vraiment pratique. Une chose est certaine, c'est l'étonnant pouvoir communicatif de ce véhicule que tout le mode vient voir et sur lequel tout le monde est curieux ou a quelque chose à dire de généralement positif. De quoi se faire d'un coup des dizaines d'amis en répondant à des centaines de questions... La plus fréquente est sans doute « à quoi ça sert ? ».Le Twizy ne ferme pas à clé même avec les portes en élytre en option (590€), ne protège pas complètement des intempéries et pas du tout du froid, ne se gare pas sur les emplacements deux-roues dans les villes, ne se faufile pas dans les embouteillages, expose aux échappements des camions, n'a qu'un petit coffre qui accueille difficilement un sac à main, etc. mais il permet de stationner gratuitement (dans certaines villes), protège avec des ceintures de sécurité et un airbag pour le conducteur, et possède surtout un formidable pouvoir de sympathie auprès des piétions, des cyclistes et même des automobilistes qui baissent leur vitre pour papoter le temps d'un feu ! Lorsqu'on prend place à bord du Twizy ce qui frappe par rapport à une auto, c'est son côté tout « plastic » à l'intérieur. Une fois attaché avec les 2 ceintures à l'avant, une 3 points et l'autre sous forme de sangle à droite, on retrouve les commandes d'une voiture automatique avec un volant, deux pédales et des comodos connus avec comme différence la fonction d'alerte sonore pour les piétons. Il n'y a par contre pas de levier de sélection, deux boutons à gauche de la planche de bord permettent de passer en marche arrière, neutre ou marche avant. Étonnamment, la vision n'est pas aussi extraordinaire qu'on pourrait l'imaginer avec un toit qui avance nettement au dessus de la tête et pas de rétroviseur central pour voir ce qu'il se passe derrière.

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