Avec seulement deux roues motrices, l’Evoque allège la facture de presque 2.000 € par rapport à son frère à transmission intégrale. Un SUV bien éduqué et servi par un diesel de 150 ch doux et efficace.
L' Evoque, c’est d’abord une gueule qui en fait craquer plus d’un(e), puis une ambiance intérieure qui vous accueille savamment. Dessiné avec soin et pleinement équipé dès le premier niveau de gamme, il joue la carte du luxe sans hésitation. Si la finition est en retrait par rapport aux meilleures allemandes, notamment les Audi, elle reste très correcte, d’autant que le dessin de la planche de bord et des différentes commandes est réussi. En revanche, l’ergonomie n’est pas parfaite, voire agaçante par moments. Ainsi, l’ordinateur de bord (nous disposions du système audio Meridian, du GPS, de l’écran tactile et du téléphone Bluetooth) réagit à vos ordres avec un décalage systématique d’une petite seconde.
Saluons toutefois la qualité du système mains libres du téléphone, excellent en émission comme en réception. Bref, malgré quelques petits désagréments, on se fait assez vite à l’Evoque, rassurant et bien réalisé. Si, en ville, la très mauvaise vision arrière est un réel handicap, ce Range Rover s’en sort malgré tout assez bien grâce à son diesel élastique (dommage que le Stop & Start soit un peu brutal) et son rayon de braquage correct, bien meilleur que celui d’une Peugeot 3008 . A noter que le confort à basse vitesse est trop ferme avec les roues de 19 pouces. Sur la route, l’Evoque révèle une étonnante motricité en dépit de ses seules roues avant motrices, une direction franche et une stabilité correcte.
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