Comme toutes les berlinettes qui l’ont précédée à Maranello, la 458 tombe le haut, délaissant cette fois la capote toilée pour un toit rigide escamotable.

Référence des supersportives depuis son lancement voici très précisément deux ans, au salon de Francfort 2009, la Ferrari 458 Italia a attendu cette édition pour se découvrir. En revanche, elle abandonne la capote qui prévalait depuis la 348 Spider pour se doter d’un toit rigide escamotable, ce qui paraît loin d’être une solution de facilité avec une architecture à moteur central arrière.

Les stylistes et les ingénieurs de Maranello semblent cependant avoir réussi à accorder leurs violons. Ceci grâce au choix d'une cinématique pivotante, pavillon se retournant pour prendre place au-dessus du moteur, où un "couvre-capote" vient ensuite se refermer.Il s’agit d’une solution technique proche de celle adoptée par la modeste Renault Wind, qui s’était elle-même inspirée de la Ferrari 575 Superamerica (2005). La simplicité du système permet à la Ferrari de décapoter en seulement 14″ (soit presque deux fois moins que les coupés-cabriolets à cinématique traditionnelle).

Même si les puristes regretteront les charmes de la toile, la ligne de la 458 est ainsi relativement préservée dans les deux configurations. Les performances aussi : le V8 4.5 570 ch fait du Spider l’une des découvrables les plus véloces du monde, avec un 0 à 100 km/h expédié en 3″4 (soit un temps strictement identique à celui de la berlinette). Quant à la rigidité, on peut faire confiance à Ferrari après ses démonstrations de force sur les 360 et 430 Spider.