Mercedes a présenté mardi sa nouvelle Classe B. Ou comment faire passer le monospace compact dans le monde du premium.

Ce n’est sans doute pas la plus prestigieuse des Mercedes, mais c’est une de celles qui se vendent le mieux. Il n’y avait donc aucune raison que le constructeur à l’étoile révolutionne sa Classe B. Et si sa plastique évolue, le monospace de Mercedes conserve globalement son allure. Les feux de jour à led, nouvelle signature visuelle de la marque, le signaleront dans la circulation. En revanche, si la Classe B est plus basse que ses concurrents, elle n’en a pas moins clairement un profil de familiale. Avec, toutefois, des qualités aérodynamiques surprenantes pour la catégorie : son Cx ne dépasse pas 0,26 et peut même être abaissé à 0,24 avec le pack Eco Technology.

En s’installant dans certaines des luxueuses versions présentées à Francfort, on a pu constater que Mercedes a su recréer l’atmosphère cossue de ses modèles haut de gamme : inserts en bois et cuir omniprésents impressionnent celui qui prend place à bord. Mais tous les modèles de Classe B n’en disposeront pas. Reste, pour la différencier vraiment de ses concurrentes, une planche de bord bien dessinée, qui reprend les bouches d’aérations originales des SLS AMG et SLK.

Outre la généralisation du stop & start sur toute la gamme, l’arrivée d’une nouvelle boîte à double embrayage 7G-DCT et d’une nouvelle boîte manuelle à six rapports, la Classe B bénéficiera de nouveaux moteurs. En essence, de nouveaux quatre-cylindres 1.6 L suralimentés à injection directe se retrouveront sous les capots des version 180 et 200, avec des puissances respectives de 122 et 156 chevaux. En diesel, un nouveau 1.8 L de 109 ou 136 chevaux remplacera les actuels moteurs. Réussir ces moteurs d’entrée de gamme sera le principal challenge de Mercedes, souvent décrié pour le manque d’agrément de ses motorisations diesel. Le verdict tombera très vite, puisque la Classe B devrait arriver en concessions en novembre.(autonews)