Le secteur automobile est en train de sortir du marasme et des pertes colossales enregistrées par certains groupes pendant la crise. Une vraie reprise est en train de s’effectuer partout sur le vieux continent. En 2014, les ventes de véhicules ont progressé de 5,6 %, ainsi plus de 12,5 millions d’unités ont été vendues. L’année 2015 devrait être encore meilleure pour le secteur, EY anticipe l’année et table d’ailleurs sur une croissance de 3 à 4 % ce qui n’empêche pas les constructeurs de rester prudents.

 

Un facteur décisif sur la croissance du secteur automobile est bien entendu la croissance du PIB dans les pays européens qui devraient selon les pronostics être positive dans tous les Etats même si elle reste faible par rapport au niveau d’avant crise pour de nombreux d’entre eux. C’est la raison pour laquelle l’Europe ne renouera pas avant 2020 avec un niveau de 16 millions d’immatriculations que les constructeurs ont connu avant la crise financière. Les pays ayant souffert des plus fortes chutes de leur croissance respective joue un rôle important dans la reprise du secteur, le marché britannique tire aussi les ventes vers le haut grâce à sa forte croissance économique.

 

Actuellement, la majorité des constructeurs ont renoué avec les bénéfices sur le continent mais les constructeurs américains ont des difficultés à sortir la tête de l’eau, Ford a d’ailleurs affiché 900 millions d’euros de pertes pendant que General Motors a encore accumulé dans le territoire 1,2 milliard d’euros de pertes en 2014 et 900 millions un an plus tôt.

 

Deux autres facteurs en plus de la croissance expliquent les bénéfices des groupes, tout d’abord les nouveaux véhicules mis en vente ont rencontré du succès auprès des consommateurs, ensuite, ils ont bénéficié des restructurations.