La commission européenne confirme son soutien envers la technologie électrique à travers l’apport de 24,2 millions d’euros visant à financer une partie de l’initiative européenne "Green e Motion" qui rassemble 42 partenaires.
Le projet Green e Motion rassemble 42 partenaires constructeurs, équipementiers, services publics, universités et instituts de recherche*. Leur objectif est d’échanger leur savoir-faire en matière d’électromobilité, de faciliter le déploiement des véhicules électriques en Europe et d’expérimenter différentes offres de mobilité urbaine pour retenir les plus efficaces pour les utilisateurs. Ce projet qui représente un investissement global de 41,8 millions d’euros sera soutenu à hauteur de 24,2 millions par la Commission européenne. "Il s'agit d'un projet qui s'attaque de façon pratique au problème de la congestion des villes par le déploiement de véhicules électriques sur le marché. C'est exactement le genre d'initiative où la coopération européenne apporte une énorme valeur ajoutée. Il s'agit d'une initiative très prometteuse pour l'avenir ", a déclaré dans un communiqué le commissaire en charge des Transports, Siim Kallas.La Commission a publié lundi son Livre blanc du Transport dans lequel elle fixe pour objectif de réduire de 60% les émissions du transport d’ici 2050. Pour y parvenir, la Commission propose entre autres d’interdire la circulation de tous les véhicules thermiques en ville d’ici 2050 (la moitié d’ici 2030). "Le soutien financier de la Commission pour ce projet montre à quel point nous sommes sérieux quant à la réalisation de ces objectifs", souligne Siim Kallas.Dans le cadre du projet, une plate-forme interopérable sera créée pour permettre aux différents intervenants d'interagir et mettre en place de nouveaux systèmes de facturation. A noter que la Commission souhaiterait désormais faire supporter à tous les usagers de la route (camions et véhicules particuliers) les coûts externes tels que la congestion, les émissions et la pollution sonore, à travers la mise en place d’un nouveau système de taxation, telle que l’Eurovignette. L’exécutif pourrait donc se fonder sur les travaux du projet Green e Motion pour mettre en place ce nouveau système.E. Binois
(*) : Alstom, Better Place, Bosch, IBM, SAP et Siemens, Dansk Energi, EDF, Endesa, Enel, ESB, Eurelectric, Iberdrola, RWE et PPC, BMW , Daimler, Micro-Vett, Renault et Nissan, les municipalités de Dublin, Cork, Copenhague, Bornholm, Malmö, Malaga, Rome, Barcelone et Berlin, les universités et les instituts de recherche CARTIF CIDAUT, DTU, ECN, ERSE, Imperial, IREC, LABEIN , TCD et les instituts technologiques DTI, FKA et TÜV Nord.