Les haut de gamme français sont souvent critiqués pour leur puissance moteur, inférieure à celle des références allemandes. En diesel par exemple, la Mercedes Classe A grimpe jusqu’à 170 ch, l’Audi A3 atteint 184 ch, la BMW Série 1 culmine à 218 ch.

Mais toutes proposent aussi un niveau de puissance intermédiaire, aux alentours de 140 ch. Ce n’était pas le cas de la DS4 jusqu’à l’arrivée de ce 2.0 HDi « 135 ». Une appellation fantaisiste, comme souvent chez Citroën, pour ce moteur qui développe en fait… 136 ch.

Complexe d'inferiorité Au volant, la différence avec le 2.0 HDi de 163 ch ne saute pas immédiatement aux yeux. Grâce à un couple maximal assez proche (320 Nm, contre 340 Nm), l’auto décolle avec allant dès 1 500 tr/min. Cela rend la conduite urbaine agréable, et évite de changer trop souvent de rapports : si la commande de boîte est plaisante, ce n’est pas le cas de la pédale d’embrayage, un peu ferme.

En dehors des villes, l’écart avec la version supérieure se ressent davantage : sur les rapports supérieurs, les relances deviennent moins percutantes et ne « collent » plus les passagers à leur siège. Les performances suffisent toutefois sur tout type de parcours, alors que le gain en agrément par rapport au 1.6 HDi 112 ch (moins silencieux, et un peu timide sur la route) mérite le surcoût de 900 €.

Mais le vrai rival du HDi 136 ch est ailleurs : la version 163 ch, aussi sobre, disponible avec une finition plus haut de gamme et/ou une boîte automatique depuis peu, réclame seulement 700 € de plus à l’achat. Alors, quitte à casser sa tirelire pour s’offrir une DS…

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