Hormis aux Etats-Unis, le gros SUV Tribeca a pris sa retraite. Dès lors, seul le Forester a pour rôle de représenter ce genre dans la gamme Subaru (les XV et Outback n'étant que des versions surélevées des Impreza et Legacy). Logiquement, il se défait donc au fil des générations de son aspect de break tout-chemin rustique pour gentleman-farmer. La mue s'est faite en douceur, elle est désormais presque achevée. Sans se montrer aussi glamour qu'un Range Rover Evoque (euphémisme), le Forester affiche désormais un faciès en ligne avec les attentes d'une clientèle qui cherche le paraître. On pourrait même trouver quelques ressemblances avec le Ford Kuga, dans sa partie centrale. Abstraction faite du design (qui se situe tout de même dans la droite ligne de la précédente génération), le nouveau Forester joue le statu quo. Il conserve ainsi ses quatre-cylindres à plat (dont il adopte la dernière génération) et son architecture à quatre roues motrices permanentes. Dévoilé au Salon de Los Angeles, le Forester n'annonce pour l'instant que des quatre-cylindres essence 2.0, en version atmosphérique ou turbocompressée (280 ch). Lors de son arrivée en Europe, i devrait bien entendu se convertir au Diesel, en adoptant le Boxer de 150 ch. Sources : automobile.challenges.fr