La nouvelle Mercedes Classe S , c'est un projet d'envergure. En toute logique, elle est présentée officiellement dans un hangar situé à Hambourg, dans lequel Airbus assemble habituellement des pièces de l'A380, son vaisseau amiral. Le roi des airs côtoie ainsi la reine de la route. Ces deux-là semblent être faits l'un pour l'autre, et partagent un même cahier des charges : ils redéfinissent les termes luxe, confort, et sécurité, sans négliger l'efficacité. En effet, la nouvelle Classe S, matricule W222 pour les intimes, fend l'air avec un coefficient de traînée de 0.24, voire 0.23 sur la nouvelle version S 300 Bluetec Hybrid. Un aérodynamisme qui contribue à sa consommation normée de 4,4 litres de gazole aux 100 km, une paille pour une limousine de cet acabit, déclinée d'abord en deux formats (5,12 et 5,25 m).

Parmi les rares informations qui n'ont pas été éventées avant le lancement officiel, on trouve aussi ce chiffre essentiel : la Classe S ne tolère aucune ampoule à son bord, mais s'éclaire à l'aide d'environ 500 diodes électroluminescentes, dont 300 rien que pour l' habitacle  et le coffre. Plus modeste, l'offre de motorisations se limite à quatre. Dans un premier temps, deux blocs essence et deux diesel doivent suffire, en intégrant les deux hybrides. La panoplie de puissance proposée est néanmoins large : elle va de 204 à 455 ch, en attendant la  S 500 Hybrid , le premier hybride rechargeable de la marque, qui devrait se contenter de moins de 4 litres d'essence. Tout l'inverse des V12 qui pulvériseront une partie de l'effort d'économie fourni par les motorisations plus raisonnables.

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