Michelin a indiqué avoir signé un accord cadre avec la CFDT et la CFE-CGC visant à mettre en place des mesures de flexibilité du travail dans ses usines françaises en prévision d’une baisse durable d’activité.

Cet accord de flexibilité, d’une durée de trois ans, doit permettre à Michelin de faire face à la baisse d’activité dans ses usines sans avoir recours au chômage technique. Il prévoit que les salariés puissent ne pas travailler pendant 15 jours (à raison de 5 jours par an) tout en gardant 100% de leurs salaires. Dans les périodes d’activité plus denses, le salarié devra "rendre" ces journées à hauteur de 75%. Ainsi, pour quatre journées non travaillées et payées, il devra  "rendre" seulement trois jours dans les quatre années qui suivent.

Pour être appliqué, cet accord cadre doit être validé indépendamment par les représentants des salariés et la direction de chacune des 16 usines françaises de Michelin qui le souhaitent."Nous sommes très heureux de cet accord parce qu’il nous permet de repousser les mesures de chômage technique. L’an dernier, nous avons déjà évité au maximum le recours au chômage partiel en utilisant les comptes épargne temps ou les RTT, mais compte tenu de la durée de la crise et des marchés en Europe, ce type d’accord était nécessaire", nous a expliqué une porte-parole du manufacturier.

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