Le patron de PSA, Carlos Tavares, a présenté ce jeudi 9 novembre le plan de redressement d'Opel, racheté par le groupe français à Genereal Motors pour 1,3 milliard d'euros. PSA peaufine ainsi stratégie pour redresser le groupe allemand, déficitaire depuis de nombreuses années

Le premier objectif sera la réduction du coût du travail, qui pourrait impacté une partie des 38 000 salariés d'Opel. Comme l'explique Michael Lohscheller, PDG d'Opel : "L'objectif est de diminuerl le coût par voiture de 700 € d'ici 2020, afin de s'aligner sur la concurrence".

Afin de viser un retour à l'équilibre d'Opel, Carlos Tavares a placé ses hommes de confiance aux postes clés. Rémi Girardon, directeur de la stratégie industrielle de PSA, est ainsi promu patron de la fabrication chez Opel tandis que Philippe de Rovira, directeur du contrôle de gestion chez PSA, devient directeur financier de la marque allemande.

D'importantes synergies sont également prévues, réduisant drastiquement le nombre de châssis et de moteurs. D'ici à 2024, 100% des modèles Opel seront fabriqués sur des châssis PSA. Le nouvel Opel Grandland X est déjà un modèle de SUV basé sur un châssis PSA, assemblé à Sochaux.