Pas tout à fait "low cost" mais pas tout à fait occidentale, la Peugeot 301 destinée aux nouveaux marchés pourrait trouver sa voie en France. "Si Citroën la vend, pourquoi pas nous ?" S'il ne l'a pas exprimé ainsi, Maxime Picat, le nouveau directeur général de Peugeot, l'a pensé très fort. Évoquant la mise en vente de la C-Elysée par Citroën en Espagne, il se l'interdit toujours pour son alter ego, la Peugeot 301. Mais Maxime Picat réserve à Auto-Addict et à quelques journalistes réunis en Turquie, lors de la présentation dynamique du modèle, que l'arrivée de cette berline "à coffre" en Europe occidentale n'était pas tout à fait à exclure.   "Ne pas négliger les réactions positives" Parlant le langage du réalisme économique, il ajoute : "Les berlines tri-corps du segment C représentent 50 % des ventes dans certains pays comme la Turquie. Or nous en étions absents jusque-là et il nous fallait combler cette lacune. En revanche, c'est un marché pelliculaire chez nous où l'on préfère les voitures à hayon. Mais il ne faut pas négliger les réactions positives du marché si une offre attrayante se fait jour. S'il n'y a pas de proposition, il n'y a pas de demande du consommateur, mais si, au contraire, elles se multiplient, je ne vois pas pourquoi on empêcherait les gens d'en acheter." Lire la suite : www.lepoint.fr