Le Luxembourg a réussi à faire baisser le nombre de particules fines PM10 en 5 ans passant de 27 microgrammes par mètres cubes d'air en 2007 à une moyenne situé entre 16 et 24 microgrammes actuellement.

 

Le seuil fixé par l’union européenne étant de 40 microgrammes, le Luxembourg se trouve dans une position de force en matière de respect de l’environnement ainsi que des règles européennes. Une autre règle sur laquelle insiste l’union consiste à fixer à 50 microgrammes le seuil maximum à ne pas dépasser pendant plus de 35 jours, ce qui arrive fréquemment lors des pics de pollution. Sur ce point aussi le Grand-Duché est un bon élève puisque jamais ces 5 dernières années le pays n’a atteint ce stade.

 

Comment expliquer ces bons résultats

Tous ces bons résultats viennent du fait que le pays ne possède pas de grandes agglomérations où les pics de pollution sont fréquents. En outre les voitures qui circulent au Luxembourg sont moins vieilles que les véhicules des autres pays membres de l’UE et polluent donc beaucoup moins.

 

D’où viennent ces particules ?

La majorité des particules qui circulent dans l’air sont dues à la consommation des différents carburants mais aussi à l'abrasion des routes, des pneus et des freins qui contribuent tout de même à plus de 40% de la libération de ces particules nocives. Ce taux s’est même élevé à 65% sur le territoire luxembourgeois.