Suite au séisme du 11 mars, le géant japonais ne devrait plus être en mesure de conserver sa courte avance sur General Motors. Volkswagen pourrait même lui ravir la seconde place.
Depuis l’année 2008, Toyota s’était emparé du leadership mondial de l’industrie automobile. En pleine période de crise, le constructeur nippon devançait l’américain General Motors après avoir pris une assise payante sur les marchés émergents et notamment grâce à son modèle hybride Prius, devenu un véritable emblème de la marque.
Sur sa lancée, le groupe Toyota Motors Corporation prend alors une si solide avance qu’il conserve sa place sur le trône en 2010 malgré la crise des rappels. La réputation de Toyota en prend un coup mais la crise est traversée sans trop d’encombres. Près de neuf millions de véhicules étaient rappelés dans le monde pour des problèmes de pédales ou de système de freinage tandis que Toyota augmentait ses ventes de 8% par rapport à l’année précédente.
On aurait pu croire le constructeur japonais définitivement à l’abri. C’était sans compter sur le séisme du 11 mars. Depuis la catastrophe, sa production a diminué d’un demi million de véhicules. Les coupures d’électricité et la pénurie de composants électroniques et autres pièces en résine, dont la demande est en forte hausse, interdisent l’espoir d’une amélioration à court terme. Elles ont déjà causé une baisse de la production de 67,3% au mois de mars.
L’an dernier, Toyota avait écoulé 8,42 millions d’unités contre 8,39 millions pour General Motors. Il faudrait dès lors un redressement spectaculaire de la production pour que Toyota conserve sa place de leader. Volkswagen pourrait même lui passer devant et le groupe nippon se retrouverait troisième, talonné par Ford et Hyundaï.
(auto-buzz)