Ce week-end était dédié aux véhicules d’occasions au Luxembourg avec la troisième édition de l’AutoOccasiounsFestival.
Petite soeur de l’Autofestival, ce week-end les concessionnaires du pays ont pour la grande majorité mis en avant de nombreux véhicules d’occasion, un segment du marché qui prend de plus en plus de place au Luxembourg. En effet, force est de constater que, depuis deux ans, les ventes d’occasion dépassent celles des véhicules neufs. Les immatriculations de véhicules d’occasions sont en hausse, à tel point que l’on se demande si ce festival de l’occasion ne va pas faire de l’ombre à l’Autofestival. Si nous analysons les chiffres, nous pouvons constater que, depuis 2012, le nombre d’immatriculations de voitures d’occasion a dépassé celui des voitures neuves, avec 53.333 unités contre 46.624 voitures neuves. Ce qui est assez exceptionnel quand on sait que le record d’immatriculation de voitures neuves au Luxembourg est de 52.359 unités (en 2008).
Un festival complémentaire
L’AutoOccasiounsFestival s’inscrit dans la tendance du pays, c’est à dire, l’achat de véhicules d’occasion. En effet, le parc d’occasion automobile luxembourgeois est assez récent grâce au renouvellement des flottes d’entreprises. C’est d’ailleurs ce qui a poussé les fédérations comme l’ADAL et Fegarlux à mettre sur pied un festival entièrement dédié aux véhicules d’occasion, comme l’avait déjà souligné Michel Braquet à la tête du Garage Étoile Citroën après l’Autofestival: « La demande a évolué, mais nous l’avons anticipée tant au sein de Citroën qu’au sein du secteur. D’ailleurs, nous sommes assez fiers de voir le succès du Festival de l’occasion. On constate aussi, et je pense qu’il faut le mettre en relation avec cette hausse sur le marché de l’occasion, la bonne santé du secteur Fleet, qui se développe et qui produit un certain nombre d’occasions récentes via le renouvellement des flottes ».
Pour l’instant, au lendemain de l’AutoOccasiounsFestival, il est encore trop tôt pour se prononce sur le succès du week-end, mais au vu de la tendance des deux dernières années, il paraît difficile de voir un recul de l’occasion.