En avril, nous étions à Palm Beach pour assister à la vente aux enchères de Barrett-Jackson. Ce fut un show à l’américaine, 626 voitures vendues en l’espace de 3 jours ! Nous avons aussi découvert un public bon enfant qui venait autant pour la vente, que pour le show ou encore pour les hamburgers king-size, le soleil, oui il faisait 89°F à l’ombre. De l’autre côté de l’Atlantique, les passionnés de voitures ont dans les veines les effluves des big-blocs, pour se shooter à des épreuves du style quarter-mile.
Le down-sizing n’a pas encore vraiment pris racine, ce sont toujours les Muscle-Cars qui font la loi dans les longues lignes droites et la plaines de l’Ouest. Pour être respecté, il faut avoir dans son garage un 6 litres de cylindrée au sound ravageur.
Au fait, c’est quoi exactement un Muscle-Car?
Tout démarre dans les années 60 avec le Rock & Roll et les jeunes qui veulent transgresser l’ordre établit et l’American Way of Life trop puritain de la Côte Est. Il s’agit d’une certaine façon de la prolongation, mais en version moderne, des Hot-Rods. En 1964, on greffe un gros V8 survitaminé (de préférence le plus gros et le plus puissant de la gamme) dans une caisse de taille moyenne : un coupé ou un cabriolet. Ainsi le prix reste abordable pour les jeunes de cette époque. Les Muscle-Cars ont aussi tronqué leur boite auto pour une manuelle, un must pour faire cirer les pneus lors des courses du vendredi soir sur routes ouvertes et de préférence en ville. Cependant avec les années, les constructeurs de Detroit sentent le bon filon et permettent de personnaliser sa voiture à souhait, couleurs, stripes, jantes, intérieur, tout y passe, avec les MOPAR high performance parts et les blocs Hemi de chez Chrysler .Les Corvettes ou autres Ford GT40 ne sont pour autant pas assimilées à des Muscle-Cars, trop chères pour la jeunesse!
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