Hier soir, en "warm up" de l'Autofestival, s’est tenu le premier Fleet Club de l’année, réunissant les personnalités influentes du secteur automobile luxembourgeois, dont le ministre du Développement durable et des Infrastructures François Bausch, autour d’une table ronde modérée par Serge Pauly, journaliste automobile pour RTL: une occasion unique de faire le point sur la direction politique du ministre en matière de mobilité et de fiscalité, mais aussi d’écouter les avis de personnalités influentes comme Gerry Wagner, Président de la FLLV, Ed Goedert, Président de l’ADAL, Ernest Pirsch, Président de FEGARLUX ou encore Patrice Walzing, Associé et Corporate Services Leader chez PwC. Devant près de 130 acteurs du secteur qui ont fait le déplacement. La soirée s'est terminée tard dans la nuit, à quelques heures de l'ouverture du 50e Autofestival !
Ce premier Fleet Club a permis de faire le tour des questions que se posent les professionnels du secteur dans un contexte économique tendu et à l’aube du 50e Autofestival, véritable baromètre économique du pays. Les enjeux de la mobilité professionnelle sont importants pour un pays comme le Luxembourg, comme l’a rappelé François Bausch: " Le sujet principal est la mobilité professionnelle au sens large du terme. Car derrière la mobilité, se cache une problématique qui va avoir un impact sur l’ensemble de l’économie du pays. En effet, le Luxembourg a connu une forte croissance démographique, et une forte croissance en termes de création d’emplois. Des emplois qui sont concentrés pour 60% dans la capitale et son agglomération. Et lorsque l’on regarde le 'split-model' en matière de transport, on remarque que la voiture personnelle représente 90% du modèle".
Ce modèle démontre effectivement un nombre important d'obstacles à la mobilité au Luxembourg, à commencer par l’accessibilité à des places de parking, les embouteillages, la pollution, etc. Ce qui a un impact sur le développement économique du pays, en termes d’attractivité.
"Pour réduire ces impacts, il faut avoir une vision globale et, avec le projet MoDu, nous avons la chance d’avoir une stratégie sur l’ensemble de la chaîne de mobilité, du vélo jusqu’à la voiture, en passant par les transports en commun ", souligne François Bausch.
Le Fleet Club s’est ensuite transformé en table ronde ou les enjeux et les impacts de la nouvelle fiscalité sur le marché, mais aussi sur l’attractivité du pays - sans oublier l’importance de l’écomobilité - ont été abordé. Contre toute attente, les professionnels du secteur se sont avérés conscients des problématiques, mais confiants, allant même jusqu’à comprendre et soutenir le remaniement de la fiscalité sur la mobilité, mais à une condition: que les efforts soient faits par tout le monde, tant du côté des politiques que des professionnels, mais aussi des constructeurs qui ne sont pas toujours des plus flexibles...