Faire mieux que les sportives italiennes ou allemandes les plus aguerries à un prix deux ou trois fois moindre. Si l'équation Chevrolet pouvait faire sourire un peu à ses débuts, les sourires se sont crispés au fil des générations où la terrible Corvette a navigué entre le grand tourisme et l'hypersportive. Depuis la C5 et surtout la C6 rendues plus compactes et compatibles avec les routes de la veille Europe, et spécialement les Z06 et ZR1 affutées comme des engins de compétition où elles se sont d'ailleurs largement illustrées, les Corvette n'ont plus rien à envier à leurs rivales européennes.
Cette septième version dévoilée hier soir va agiter les bureaux d'études de Ferrari, Porsche et autres Aston-Martin ou Jaguar, tant elle paraît bien née. Tellement même qu'elle adopte d'emblée le nom mythique de "Stingray".
Vous en jugerez par nos premières photos, cette C7 ne fait pas dans la dentelle. Elle reprend d'ailleurs les grands traits d'un concept-car de 2009 dont nous vous annoncions ici même la reprise sur la voiture définitive. Celle-ci affirme plus que jamais l'esprit grand sport qui souffle sur cette série hors norme. Elle l'est tellement que, après avoir un temps vécu sous sa propre marque, Corvette a réintégré l'écurie Chevrolet. Cette marque, en dépit d'une autre sportive de légende, plus populaire celle-là, la Camaro, n'oeuvre pas vraiment dans l'exception.
Le propos n'est pourtant pas totalement gratuit, car la "Vette" se doit depuis toujours d'en offrir plus pour moins de dollars que les autres. Elle y ajoute, époque oblige, toujours plus de performances pour moins de consommation. Et là, on pourra pousser un ouf de soulagement, car celle qui vise Porsche, Ferrari et Aston Martin avec une technologie "nec plus ultra" le fait auréolée du titre "Stingray" pour la première fois attribué depuis plus de 25 ans. Le nom a en effet été utilisé la dernière fois sur la Corvette 1976.
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