David Vanderveken - Clearstream Luxembourg

Monsieur Vanderveken, vous êtes Fleet Manager de Clearstream Luxembourg, pouvez-vous en quelques mots nous présenter votre société ?

Clearstream emploie actuellement un peu plus de 900 personnes qui sont séparées en plusieurs entités (Banking, Services et International) Certaines catégories d’employés sont éligibles et ont droit à un véhicule. Ce nombre est d’environ 400 mais nous comptons seulement 219 véhicules roulants.

Disposez-vous d’une Car Policy pour les conducteurs ?

Nous avons une Car Policy complète qui reprend point par point toutes les obligations du conducteur mais également celles de Clearstream. Le « Company Car Agreement » doit être signé par le futur détenteur de la voiture dès la commande de cette dernière, ce qui l’engage à respecter la Car Policy. La description des services offerts au conducteur reste le premier point important pour moi. Le leasing comprend les assurances, les entretiens, les pneumatiques et le carburant. Ce dernier fonctionne en décompte ouvert, ce qui signifie que si le conducteur dépasse la limite autorisée, il est refacturé alors que s’il minimise sa consommation, il est remboursé. C’est pour cela, que nous insistons sur la bonne estimation du kilométrage annuel et sur la responsabilisation de chacun.

Travaillez-vous en leasing opérationnel ? Imposez-vous une Short List ?

Nous travaillons bien en leasing opérationnel avec LeasePlan, Arval et Ald Automotive. Lorsqu’un conducteur me demande une offre, je lui fournis le « Company Car Agreement » qui contient une liste complète de véhicules autorisés par la Car Policy. Certaines marques comprennent des voitures non admises par le règlement. Nos objectifs restent aujourd’hui d’offrir un service optimal à nos conducteurs et de centraliser au maximum les achats. Récemment, un problème est survenu lors de la livraison d’une voiture et la solution a été apportée dans les 5 minutes qui ont suivi mon appel. Cet exemple démontre notre volonté de trouver les réponses le plus rapidement possible grâce aux partenariats créés.

Accordez-vous une place aux nouvelles motorisations au sein de votre parc ?

Tous les véhicules hybrides (voir short list) sont autorisés dans la Car Policy, le frein étant le prix du leasing qui est toujours plus élevé qu’un moteur Diesel. Nous avons fait le choix d’aller vers un respect de l’environnement. C’est dans cet objectif, que j’avais organisé une  journée « green mobility » en collaboration avec nos partenaires. Ceux-ci avaient mis à notre disposition des véhicules hybrides afin que les conducteurs puissent les essayer et ainsi découvrir cette solution alternative.

Est-ce que la mobilité électrique « pure » est prévue dans votre Short List ?

Pour ma part, ce n’est pas encore envisageable car, au Luxembourg et au niveau frontalier, un manque d’infrastructure des recharges se fait encore sentir. Lorsqu’un conducteur réalise peu de kilomètres, il peut bien évidemment bénéficier d’un véhicule électrique, mais c’est une solution peu choisie aujourd’hui.

Pouvez-vous nous parler de la couverture assurance ?

Notre assureur, nous permet d’avoir un système de prix sous la forme d’un forfait annuel. Celui-ci fonctionne avec deux types de franchises. La première en cas d’accident fautif est de 309€. Si un deuxième accident fautif est réalisé au cours de la même année, la franchise passe donc à 1000€, mais si ce dernier a lieu l’année suivante, la franchise retombe à 309€. C’est ce qui nous permet de créer un système de responsabilisation des conducteurs.

Avez-vous un souhait pour l’avenir de la gestion du parc ?

Le partenariat avec les loueurs et les garages se passant de manière optimale, je n’ai pas de souhait particulier. Tous les problèmes posés sont résolus clairement et en peu de temps, les méthodes de suivi et le reporting sont parfaits. Néanmoins, travailler avec trois loueurs demande une gestion plus approfondie notamment dans le regroupement des historiques.