Alors que les ventes d' automobiles électriques ne décollent pas en Europe, le cabinet d'audit Deloitte vient de publier une étude sans équivoque. Seulement 2 à 4 % des automobilistes du monde entier seraient prêts à acheter une voiture électrique.Pour 85 % des 13.000 personnes - de 17 pays de tous les continents (sauf Afrique) - interrogées, les infrastructures de recharge, l'autonomie et le prix sont des facteurs extrêmement ou très importants lors de la location ou l'achat d'une voiture à batteries.Les conducteurs moins enclins à l'achat de véhicules électriques sont les Allemands, les Belges, les Français et les Japonais alors que dans les marchés en expansion comme l'Inde, la Chine ou plus surprenant la Turquie, les intéressés sont nombreux.Toutefois, la grande majorité des interviewés attend une autonomie moyenne de 320 km, bien loin de ce que peuvent offrir les automobiles zéro émission d'aujourd'hui. Les temps de recharge sont également pointés du doigt avec un temps maximal d'attente de 2 heures.Les Argentins, Espagnols et Japonais sont beaucoup moins patients et voudraient que la recharge soit complétée en 30 minutes...L'étude conclut que d'autres éléments rentrent en compte dans la décision finale de l'achat d'une voiture électrique : la politique des gouvernements, le prix des carburants et les infrastructures de recharge.(turbo)
Selon une étude du cabinet d'audit Deloitte, entre 2 et 4 % des automobilistes de la planète seraient disposés à acheter une voiture électrique. En cause, les prix trop élevés et les autonomies trop faibles.