Équipée d'aides électroniques, l'automobile d'aujourd'hui permet de rouler en toute sécurité, bien au-delà des limitations de vitesse fixées il y a 40 ans. Faut-il faire évoluer ces dernières sous certaines conditions ? Avec ce test L'argus lance le débat.
1972 La France détient un triste record : près de 17 000 morts sur les routes. Un an plus tard, pour enrayer cette situation dramatique, le gouvernement de l’époque, dirigé par Pierre Mesmer, décide de légiférer. Le port de la ceinture à l’avant devient obligatoire, celui du casque pour les motards également, le franchissement de stop ou de ligne blanche sont sanctionnés plus durement. Mais la mesure la plus marquante sera la généralisation des limitations de vitesse sur le réseau routier : 100 km/h puis rapidement 90 km/h sur les routes et 120 km/h puis 140 km/h pour terminer à 130 km/h sur les autoroutes.
En 1973, les sondages révèlent que la majorité des Français sont favorables à cette nouvelle réglementation. Pierre Mesmer annonce que ces limitations seront provisoires. On connaît la suite. En parallèle, la crise pétrolière fait son apparition. Pour des raisons économiques, le gouvernement les maintient. Cet ensemble de mesures de sécurité entraîne alors une baisse du nombre de tués sur les routes. Près de 40 ans plus tard, le nombre de morts a été divisé par quatre. En même temps, le trafic automobile a plus que doublé. Les infrastructures et surtout les voitures ont fait d’énormes progrès. La technologie a permis de les rendre plus sûres. Pourtant, les limitations de vitesses n’ont pas changé. Face à ce paradoxe, la législation doit-elle évoluer ? Pour apporter une réponse L’argus s’est livré à plusieurs tests.
Lire la suite sur : www.largus.fr