Si certains petits monospaces, comme les Fiat 500 L ou Citroën C3 Picasso (lire notre comparatif Fiat 500 L contre Citroën C3 Picasso) font valoir leur style original, les Ford B-Max et Opel Meriva préfèrent miser sur les aspects pratiques.
L'Opel Meriva a ouvert le feu en 2009 avec ses portes arrière antagonistes. Hormis sur les Rolls-Royce, il y a belle lurette que ce type d'ouvrants a disparu. Principal avantage de cette disposition : un accès aisé à la banquette arrière puisqu'il n'est nul besoin de plier les jambes pour s'y lover. Par ailleurs, il est beaucoup plus facile d'y installer un siège bébé que dans une auto conventionnelle. Revers de la médaille, fermer la porte arrière depuis l'intérieur demande plus d'efforts qu'à l'habitude, du fait d'une cinématique moins naturelle.
Cette année, Ford a riposté avec le B-Max. Le constructeur à l'Ovale a poussé le concept encore plus loin que son concurrent en combinant portes arrière coulissantes (inédites sur le segment) et absence de montant central. Ce qui apparaît comme une révolution a en réalité eu un précurseur : le Nissan Prairie de première génération, lancé en 1981 au Japon. Pour contourner l'écueil de la rigidité désastreuse du minivan japonais, Ford a intégré le montant dans les portes. Ainsi, les feuillures des ouvrants sont bien plus épaisses que dans une auto classique. L'ouverture "grand large" est à ce prix.
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