Le projet : Simple et terriblement complexe à la fois. Un exercice de haute voltige auquel se confronte, depuis 1964 et la naissance de la première 911, un Porsche génétiquement attaché aux traditions et pourtant passionné de technologies. Ce mix des contraires a engendré la plus fabuleuse voiture de sport de tous les temps, non qu'elle soit la meilleure dans l'absolu - bien au contraire même - mais parce qu'elle propose une façon de rouler à 'e autre pareille. Ce que l'on aime dans une 911, - et je les connais toutes depuis les années 70 -, ce sont les sensations uniques de pilotage qu'elle procure.
Le mouvement pendulaire de la direction, le train avant léger qu'il faut tasser au freinage pour mieux virer, le porte à faux de la masse à l'arrière qui fait pivoter la voiture, le rythme échevelé de aux accents tour à tour rauques puis métalliques, tout cela compose un univers à part entière. Alors, à chaque nouvelle 911 se repose la même question: la nouvelle sera t'elle meilleure que l'ancienne? Porsche a en tout cas tout fait pour que ce soit le cas. La différence cette fois est que, au lieu d'une remise à niveau, on assiste à un bouleversement total du modèle même si le principe de l'architecture demeure intact.
Lire la suite : www.lepoint.fr
