C'est presque une règle sur la planète automobile : après trois ou quatre années d'existence, chaque modèle hérite d'un restylage. Chez certains, il se limite à l'arrivée d'un jonc chromé ou d'une rangée de LED. Chez d'autres, il rend la voiture méconnaissable. Pour une fois chez Toyota, le Verso appartient à la seconde catégorie.
Pensé au centre de design de Sofia-Antipolis près de Nice, ce nouveau faciès traduit deux volontés majeures : une filiation esthétique renforcée avec les autres modèles de la gamme (Yaris hybride et nouvelle Auris adoptent le même type de bouclier à large prise d'air inférieure), et un style bien plus affirmé que celui de l'ancienne version. Le but ? Capter un nouveau public. Au point que Toyota attend, sur les 8 500 Verso envisagés chaque année en France, 50 % de clients venus d'autres marques.
À bord, le coup de crayon s'émousse un peu. Il y a bien ces plastiques plus souples en partie supérieure de planche de bord, ces rétroéclairages et polices de caractères harmonisés, et ces inserts en chrome satiné qui améliorent la qualité perçue. Mais, hormis des compteurs centraux originaux, le dessin reste classique.
En outre, malgré la présence d'une double boîte à gants et d'un espace sous l'accoudoir, les rangements « ouverts » manquent au quotidien : juste deux porte-gobelets que l'on peut utiliser comme vide-poches, et de maigres bacs de portières.
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