Fondée en 2010, la société française Mia Electric a lancé son premier véhicule l'an dernier. Depuis, elle tente de s'imposer sur ce marché encore embryonnaire. Pour y parvenir la marque a ouvert une boutique en plein cœur de Paris et s'apprête à présenter ses véhicules au Mondial de l'Automobile. Rencontre avec ses dirigeants qui nous présentent les perspectives de développement de l'entreprise de Cérizay.Sur le Boulevard Saint Germain à Paris, Mia Electric s'est récemment offert sa première boutique en France. Une concession, de taille certes raisonnable, mais une excellente vitrine pour la marque. Dans les quartiers chics de la capitale, le constructeur français tente de se faire connaître. Et visiblement, ça marche car la Mia attise la curiosité des passants. "Nous avons une cinquantaine de contacts par jour" déclare Edwin Kohl, le PdG de l'entreprise. Pourtant, les ventes ne décollent pas encore. Même si Mia Electric a déjà distribué plus de 1000 véhicules en Europe, en France, le constructeur vend pour l'instant entre 50 et 100 véhicules par mois. Un chiffre qui ne permet pas à la marque de gagner de l'argent pour l'instant. "Nous serons à l'équilibre quand nous vendrons 400 voitures par mois" affirme le président Kohl. Et de poursuivre "cet objectif sera atteint en 2013".
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