Les réseaux de transports publics (TP) ne se conçoivent plus sans caméras de surveillance. Alliées aux logiciels d'analyse vidéo, celles-ci n'interviennent pas seulement dans la sécurité des passagers. Elles permettent aussi d'optimiser le service et les processus. Axis Communications jette un regard sur l'avenir et tente de dégager les tendances pour 2017 en matière de transports publics.

La vidéosurveillance est la technologie la plus utilisée dans les transports en commun pour garantir sécurité et protection. Elle est particulièrement répandue dans les trains, les gares et les hangars, dans les ateliers et sur les quais. Les caméras sont généralement concentrées en certains endroits, comme les bornes de secours et d'information, les escaliers roulants et les ascenseurs. La couverture vidéo est la plus serrée là où les passagers s'arrêtent. De même, dans les lieux non publics, les caméras renforcent la sécurité et la fluidité des processus. Les entrées du personnel en sont un bon exemple, comme les croisements de voies, les entrées de tunnels, les bords des voies, l'intérieur des tunnels ou les abords des ponts.

De l'analogique à l'IP : statu quo

L'industrie de la sécurité connaît une évolution irréversible en direction des technologies numériques. Pourtant, dans les transports publics, on trouve toujours des caméras analogiques. Il en résulte des systèmes dits hybrides, associant caméras analogiques et caméras en réseau. Mais en 2017 comme auparavant, bon nombre d'entreprises vont remplacer les anciens modèles analogiques par des dispositifs en réseau pour doter leur système de fonctions intelligentes. Les systèmes en réseau gagnent du terrain dans les transports en commun comme ailleurs. 

Celui qui veut investir dans les nouvelles technologies rencontre divers obstacles : les systèmes de vidéosurveillance ne jouissent pas toujours de la plus haute priorité, et l'achat est relativement onéreux. Face à cela, un système de surveillance numérique professionnel ouvre la voie à des synergies avec d'autres domaines. À long terme, il contribue à l'optimisation du service et de la sécurité dans les transports publics. L'effet se répercute sur l'investissement et sur les coûts.

 

Vidéosurveillance intelligente dans les transports publics internationaux

Aujourd'hui, la vidéosurveillance numérique est amplement équipée de fonctions intelligentes qui permettent l'analyse des images. Non contentes de servir un objectif de sécurité, les caméras procurent aussi des données importantes pour l'exploitation. Dans cette configuration, les caméras jouent le rôle de capteurs. Elles peuvent par exemple détecter la fumée et l'incendie, ou surveiller l'utilisation de la capacité. Dans ce dernier cas, un pourcentage représente le nombre de personnes se trouvant sur un quai. Dès qu'une valeur limite est dépassée, le préposé est averti. Il peut prendre les dispositions adéquates, par exemple ouvrir des issues de secours ou prévenir la panique et les accidents.

Les caméras servent aussi de détecteurs de fumée précoces dans les tunnels. Un détecteur de fumée traditionnel est normalement fixé au plafond. Il faut un certain temps pour que la fumée lui parvienne et déclenche l'alerte. Une caméra reconnaît la fumée bien plus tôt. Plus vite la fumée est décelée, plus les dégâts seront limités.

Des outils d'analyse facilitent la prévention des dégâts et des arrêts dans les trains, un facteur de gain de temps et d'argent. Ces outils sont aussi bons pour le chiffre d'affaires, lorsque les caméras reconnaissent par exemple des voyageurs qui sautent au-dessus des tourniquets. Aux Pays-Bas, les portes des tramways sont surveillées : le système confronte les visages avec une base de données des resquilleurs connus. Une éventuelle correspondance est signalée au conducteur. L'identification des auteurs de graffitis est une autre application importante.

 

L'apport de la vidéosurveillance : bientôt la transmission en temps réel au départ des trains

Les événements liés à la sécurité se produisent généralement en plusieurs endroits en même temps. Le braqueur d'un magasin, par exemple, passe ensuite par le trottoir avant de pénétrer dans le métro. De plus en plus souvent, des intervenants comme la police, les pompiers et les autorités locales ont accès en temps réel à toutes les images vidéo et disposent immédiatement d'une vue d'ensemble de la situation. Les caméras individuelles fournissent des images à partir des différents endroits concernés, sous plusieurs angles, et le réseau en dresse un tableau complet. Sur cette base, les services compétents et les autorités sont en mesure d'évaluer rapidement la situation. Cette vision globale de la situation instantanée est indispensable pour prendre les décisions stratégiques critiques quant à la suite des opérations.

L'exploitation en temps réel concerne surtout les endroits statiques, comme les gares ou les hangars. Si elle n'est pas encore très courante, la transmission en temps réel au départ des trains progresse.

« Les transports en commun se caractérisent par les allées et venues constantes du public. Les personnes qui habitent ou travaillent en ville utilisent régulièrement ce moyen de transport. Aussi importe-t-il de veiller à la sécurité et à la protection. Nous ne pouvons pas davantage oublier que beaucoup de transporteurs doivent opérer sur un marché de plus en plus compétitif. Ils sont obligés d'optimiser les processus et les services.

À ces problématiques, les caméras en réseau apportent souvent la réponse. Dès 2016, on a vu que les entreprises de transport tiraient volontiers parti des possibilités technologiques. La tendance va se confirmer en 2017 », explique Edwin Beerentemfel, Manager Business Development, Middle Europe chez Axis Communications.

Communiqué par Axis Communications