Fin octobre, Fiat Chrysler Automobiles Belgium invitait la presse du Grand-Duché pour un test drive de la nouvelle génération Abarth. Nous avons donc eu l'occasion de parcourir quelques kilomètres très sinueux, Scorpion (le logo des Abarth) oblige, au volant d'une 595 Turismo, d'une 124 Spider Version Abarth et de la méchante petite 595 Competizione.

La légende Abarth…

Chez Abarth, tout est bien évidemment question de look, on n'est pas italien jusqu'au bout des ongles sans soigner tous les détails. Et même si notre cher Carlo Abarth, le père des petites bobinettes des années 60, était autrichien d'origine et portait le prénom de Karl de l'autre côté des Alpes avant d'émigrer en Italie. Il y a développé son business et a été respecté tout d'abord comme sorcier avant de devenir un constructeur à part entière. La légende était née.

 

595 Abarth Turismo...

La 595 Turismo était livrée en boîte auto et ses 165 chevaux sont bien suffisants pour se faire plaisir, que ce soit en ville ou sur les petites routes de la campagne luxembourgeoise. L'habitacle et les réglages ont été revus, il est maintenant même possible d'avoir un navigateur intégré et plus le Tom-Tom portable. En fait, cette Cinquecento retravaillée de fond en comble par les ateliers de chez Abarth est déjà fort réactive si on appuie sur le bouton Sport.

 

 

124 Spider Abarth...

Montons d'un cran avec la 124 Spider. Cela devient sérieux, tant en look avec le capot noir mat, un tapis aux couleurs vives, une position de conduite idéale et sa sono extra rugissante au sortir de ses 4 embouts du pot sport Monza. Les 170 chevaux sont bien présents, la boîte automatique à 6 rapports donne un petit coup de gaz à chaque rétrograde. Oui, cette Abarth est bien née en empruntant la plateforme de la Mazda MX-5 et ici chaussée de très belles jantes en 17 pouces. Cependant pour profiter pleinement des performances, nous la préférerions en boîte mécanique, question de gènes...ou simplement pour pouvoir au mieux profiter de la «piqure» du scorpione, mais rassurez-vous le venin est seulement là pour vous mettre du sang chaud dans les veines…

 

 

595 Competizione...

Déjà le nom "Competizione" fait rêver, c’est presque dramatique lorsque l'on sait que dans les 1400 cm3 du petit moteur, le sorcier a sorti 180 vrais chevaux. Et quel plaisir au volant à égrener tous les 5 rapports que ce soit en accélération ou au rétrograde. Bien assis dans des baquets Sabelt, amorti par des Koni efficaces et avec des pinces de frein Brembo, que demander de plus pour avoir du plaisir au volant. Elle serait quasiment parfaite si elle avait une position de conduite moins droite et avec la boîte 6 mécniquea de sa grande sœur la 124. Mais on ne peut pas tout avoir, surtout à ce niveau de prix...

 

Conclusione...

Merci à l'équipe fort sympathique de FCA et aussi pour le point de ralliement-concentration au restaurant Elch. En effet, il fallait avoir une certaine dose de courage après le fameux «Elch Test» dont la Mercedes Classe A a été victime à son lancement. Mais chez Abarth on a toujours été très sûr de ses capacités d'enrouler les courbes à vive allure, même si de nos jours ce n'est plus toujours politiquement correct.

 

Quattro Valvole