Cette expo de voitures sportives mélange les genres, avec des voitures de rallye, des F1, le hall dédié au Tuning et aussi des oldtimers et de très belles motos, tant modernes qu’anciennes. C’est l’occasion pour les «petrolheads» de la région de venir passer avant l’hiver avec les copains quelques heures au milieu des voitures et motos.
En 2015, nous avions une partie tuning plus «light», c’est probablement une preuve de maturité de la part des organisateurs. En effet, à Luxembourg, on aime les voitures sportives, la course automobile et les anciennes voitures. Nous étions gâtés cette année, avec la F1 Ferrari ex-Schumacher, la belle 512 de circuit avec son moteur impressionnant visible de la lunette arrière et un René Arnoux qui dédicaçait et signait des autographes dans la bonne humeur, merci René pour ce moment de discussion avec toi sur la Suisse. Il y avait aussi de nombreuses voitures de rallye avec leurs peintures de guerre telles ces deux Stratos, ou des Escots et même une Lada bleue et blanche, une Visa 1000 Pistes et bien d’autre…. Au niveau des voitures anciennes, la belle Ferrari Daytona bleue foncée nous rappelle que les lignes d’une voiture sportive, avant que les normes des crash-tests ne viennent tout gâcher, pouvait être si sublime.
Le hall réservé aux motos, nous a présenté un nombre presqu’incalculable de Laverda (voir Orange Mécanique), quelques motos custom et racing, avec aussi des side-cars, ainsi que de belles MV Agusta. Sur le stand KTM,orange es-tu encore là… nous pouvions toucher la KTM électrique, et elle roulait sans un seul bruit dans le hall. Dans le coin des curiosités, relevons la Laverda V6 et la Moto Guzzi V8!
Cette année, les voitures américaines fêtaient leur grand retour, avec à l’entrée, un stands avec 3 anciennes voitures US et dans le hall principal de nombreuses Mustang (modernes et anciennes) et bien évidemment les Corvettes, avec la très performante Z06 et les «remakes» des Cobra sur le stand belge ainsi que le beau logo de Shelby avec le Cobra au centre.
Orange Mécanique…
Ce film de Stanley Kubrick est sorti en 1971, comme ces merveilleuses motos Laverda en 750 cm3. L’orange leur va si bien avec leur gros bloc et les cylindres largement «ailetés». L’orange est vraiment omniprésent chez les constructeurs de motos, avec KTM qui a toujours cette couleur en filigrane sur les cadres et les réservoirs et même sur leur camion. Harley Davidson a aussi un bel orange entourant le logo, comme le mythique logo du pétrolier Gulf. Quelques motos de compétition arborent aussi de l’orange, c’est la couleur la plus fluo de la palette. Et chez les tuners, l’orange est aussi de mise. Une Capri motorisée par un V8 était aussi en full-orange mécanique. Un peu plus loin, une 911 moderne, une 911 GT3 RS abordait elle aussi l’orange et le noir avec une certaine touche de sportivité, mais rien à voir avec l’orange baba-cool du VW Bus T2 de Robert. C’est vraiment une couleur énergisante, nous aurions cependant tellement désiré revoir une Mercedes C111, la voiture, selon nous, la plus Orange Mécanique de l’histoire automobile…
Le Jaune et le Noir…
Rien à voir avec le nouveau roman de Stendal, ni avec le film de Pierre Arragon portant ce titre. Oui, ces deux couleurs sont mythiques chez Opel, avec la Kadett GTE et aussi une belle Manta Irmscher. Audi avec les voitures de Walter Röhrl a aussi retrouvé le jaune et le noir, relevons qu’un des pilote officiel de la marque était Armin Schwarz, dommage qu’il ne s’appelait pas Yellow Schwarz! Certaines écuries qui courraient sur une Fiat 124 Abarth ont-elles aussi adopté le jaune et le noir. Chez les constructeurs US, la nouvelle Corvette C7 mélange le jaune avec de subtiles touches noires, comme l’ancienne Mustang Mach 1 et même les suédois se sont mis au Jaune et Noir avec cette Saab 900 Turbo S cabrio en version Monte Carlo.
Les bleus de Philippe…
Sur le stand de Philippe (CarXpert), le bleu dominait avec cette belle Porsche 928 GT d’un bleu nuit métallisé avec comme option d’époque l’intérieur, sièges, tableau de bords, moquettes, garnissages des portes en bleu marin. Dans un tout autre registre, la petite Saab Sonett, une Mk2, sortait admirablement bien avec son bleu métallisé clair, une couleur très à la mode dans les années 70. L’autre voiture bleue du stand était un coupé bicolore vert clair avec un toit en vert métallisé plus couleur herbe, l’auteur de ces lignes était peut-être daltonien le temps de l’expo…non, non, rassurez-vous, il voit très bien les couleurs : le bleu de cette voiture carrossée par Chapron et dessinée par Ghia est dans son nom. Il s’agit d’une marque française confidentielle qui se nomme Autobleu. Le modèle exposé, provient d’une collection française et est basée sur une mécanique de Renault 4 Cv, c’est l’exclusivité assuré avec cette voiture, il n’en resterait plus que 10 au monde…
Pierre-Yves Augsburger
