Le groupe allemand a révélé hier son plan d’investissement pour les années 2015 à 2019 : 86,5 milliards d’euros, sans compter ses investissements en Chine. En Europe, les véhicules de la marque restent parmi les plus populaires. C’est notamment le cas au Grand-Duché du Luxembourg, avec plus de 5300 nouvelles Volkswagen en circulation, soit plus de 12% des nouvelles immatriculations pour 2014.
Avec des résultats positifs et 22 milliards d’euros en cash à la fin 2013, le groupe avait annoncé des investissements de 84,2 milliards pour 2014-2018. Ces montants d’investissements ont donc été revus à la hausse après un exercice 2014 réussi. L’essentiel de ces investissements sera consacré à l’amélioration de l’efficacité énergique et des motorisations respectueuses de l’environnement, mais également au développement de la nouvelle gamme Volkswagen, et notamment sur le segment des SUV et des petites voitures. Selon Martin Winterkorn, président du directoire de Volkswagen : « Les coûts de développement resteront élevés à l'avenir en raison des exigences d'innovation auxquelles nous sommes confrontés et de la législation toujours plus stricte sur les émissions de CO2. En tant que groupe puissant, nous avons l'expertise et la solidité financière nécessaires pour continuer à étendre notre leadership technologique afin d'atteindre nos objectifs 2018 ».
De nouvelles usines en Europe ainsi qu’en Amérique Centrale devraient également voir le jour, dans le but d’augmenter la production de véhicules Volkswagen.
En Chine, un plan spécifique d’investissement a été annoncé : ce sont 22 milliards qui seront investis et portés par les coentreprises de Volkswagen (FAW-Volkswagen et Shangai Volkswagen) sur cette même période.
L’objectif de constructeur allemand : devenir le premier constructeur automobile mondial d’ici à 2018.