Un peu plus de 4 ans après sa naissance, le Tiguan s'offre une cure de rajeunissement en endossant les nouveaux codes stylistiques de Volkswagen. Du coup, il se met à ressembler au Touareg en petit format. Les motorisations bénéficient aussi d'un réajustement pour répondre au souci des économies d'énergie.
Bonifacio – Le style de Volkswagen est indémodable ; il est surtout classique et sobre, ce qui plaît finalement à une large clientèle bourgeoise allergique à une certaine fantaisie qui ne rime pas avec un investissement sécuritaire. Aussi, le constructeur allemand surfe sur cette vague avec un certain bonheur comme en témoigne la diffusion de ses produits aux airs de famille très affirmés. En effet, le bureau de style de VW n'use pas beaucoup ses crayons en répétant ses mêmes faces avant et arrière sur l'ensemble de sa gamme, ou presque, et en déclinant une même carrosserie dans des proportions différentes pour s'adapter aux différents besoins du marché. Comme le résultat est plutôt flatteur et réussi, et que commercialement cela fonctionne, pourquoi s'en priver, faisant mentir, momentanément, la fameuse maxime qui dit que « l'ennui naquit un jour de l'uniformité ». Voilà donc le Tiguan série 2, d'une longueur inchangée de 4,43 m, avec la nouvelle calandre identitaire aux lignes horizontales prolongée par des bloc optiques rectangulaires, comme les nouveaux feux arrière.
Le même intérieur toujours impeccable
Un Tiguan qui ressemble extérieurement à son grand frère Touareg comme deux gouttes d'eau en modèle réduit. Idéal pour celui qui rêvait de ce dernier, mais qui n'avait pas les moyens de se l'offrir ou pas l'utilité d'un véhicule assez encombrant, tout en profitant de son prestige.
En revanche, l'habitacle ne copie pas le luxe du Touareg et la planche de bord demeure celle issue de la Golf Plus, d'ailleurs tout à fait fonctionnelle dans la lecture des instruments comme pour l'accès aux différentes commandes. Le Tiguan dispose d’un intérieur spacieux avec plein de rangements, et d'une parfaite modularité. La banquette arrière se partage dans un rapport 60/40, coulisse de 16 cm et le dossier peut être incliné sur plusieurs positions. Le siège du passager avant est rabattable pour le chargement d’objets de grande longueur. Les passagers arrière disposent d’une banquette légèrement relevée par rapport aux sièges avant, pour mieux percevoir la route. Le coffre de 470 litres se montre fonctionnel et plat et peut s'agrandir jusqu’à 1.510 litres. Mais pas de roue de secours en vue.
Une vaste gamme de moteurs de 110 à 210 ch
Bien entendu, VW a profité de la sortie du Tiguan série 2 pour mettre à jour ses moteurs et leur faire bénéficier de plus de sobriété encore. Mais surtout, sur les 7 moteurs de la gamme, 3 sont inédits. Il s'agit des essences TSI de 1.4 de 160 ch et de 1.6 de 180 et 210 ch, soit 10 ch de plus que leurs prédécesseurs en préservant la même consommation. Ils sont complétés par le 1.4 de 122 ch inchangé.
Les trois moteurs diesel, issus du même bloc 2 litres, développent quant à eux 110, 140 et 170 ch. À noter que les deux moteurs essence et diesel les moins puissants sont livrables en version BlueMotion Technologies et disposent du système Start-Stop et du mode de récupération d'énergie pour battre des records de sobriété et prétendre jusqu'à 5,3 litres de consommation moyenne.
Les 7 motorisations sont accouplées à des boîtes mécaniques à 6 rapports, mais les deux essences de 180 et 210 ch et le diesel de 140 ch peuvent être associé à une boîte automatique à 7 rapports et à double embrayage, commandée par des palettes au volant, hélas solidaire de celui-ci.
Deux styles : ville ou campagne
Si à sa naissance, le Tiguan disposait uniquement de la transmission intégrale permanente, 4Motion, confiée à un système Haldex, il est maintenant proposé en simple traction pour contenter une clientèle qui n'a pas l'intention de mettre ses roues sur terrain glissant et ne voit pas l'intérêt de payer la technologie 4x4 et le supplément de consommation qui va avec. Allant plus loin dans ce constat, VW propose même le Tiguan en deux versions, routière ou offroad, qui se distinguent par une jupe avant différente pour donner des angles d'attaque de 18° ou 28°. Ce dernier s'est montré indispensable pour parcourir sans encombre les chemins forestiers autour du petit village de Figari, comme la transmission intégrale qui transfère du couple sur l'essieu arrière dès que l'embrayage détecte un patinage sur l'essieu avant. En cas normal, 90% de la force de transmission sont transmis à l'avant et 10% à l'arrière. En cas extrême toutefois, presque 100% sont transmis à l'essieu arrière.
Quand le Tiguan se fait presque Touareg
Sur la route, le Tiguan montre des qualités indéniables de confort grâce à un compromis de suspension bien dosé et à une bonne insonorisation. Sa tenue de route est comparable à une grosse berline et le roulis est bien maîtrisé en virage. La direction douce et précise, avec un freinage efficace et constant complètent le tableau positif de la voiture. De plus, de nombreux systèmes d’aide à la conduite font leur apparition à bord du nouveau Tiguan en fonction des finitions, notamment le détecteur de fatigue, les systèmes de gestion d’éclairage par caméra, ainsi que l’alerte de franchissement de ligne. Le blocage de différentiel électronique XDS fait également son apparition à bord du Tiguan (en option pour les motorisations à partir de 140 ch). Des technologies que l'on retrouve sur le Touareg. De quoi mériter son surnom de bébé Touareg.
J'ai aimé
Je n'ai pas aimé
Le nouveau look Le confort La finition Les moteurs La polyvalence
Les palettes solidaires du volant Le tarif Le nombre des options Pas de DSG sur le Diesel 170 ch Pas de roue de secours