Repousser les limites, telle semble être l’ambition de la nouvelle création d’Horacio Pagani, qui tend à s’imposer comme la plus impressionnante des supercars jamais produites. Après plus d’une décennie de bons et loyaux services, la Zonda a tiré sa révérence à grands coups de séries spéciales, toutes plus étonnantes les unes que les autres, faisant de Pagani l’un des constructeurs les plus appréciés de la planète. Après ce coup de maître, il est peu dire qu’Horacio Pagani était attendu au tournant avec sa nouvelle création dotée de 730 chevaux baptisée Huayra.

Sous ce nom exotique, que l’on prononce “wou-aïe-ra”, se cache une ancienne légende Aymara, peuple andin vivant sur les bords du Lac Titicaca deux siècles avant notre ère. Cette légende raconte que Huayra, dieu des vents, était si puissant qu’il pouvait soulever les eaux du Lac Titicaca et les faire retomber sur les terres, les rendant ainsi fertiles. Loin d’être un simple choix marketing, le nom de la nouvelle supercar Pagani est symbolique pour son créateur. Il lui a servi d’inspiration pour créer une auto qu’il souhaitait aussi fluide et agile que le vent.

C’est ainsi qu’est né ce projet, au début de l’année 2004, alors que la Zonda était en pleine conquête du monde très élitiste des supercars. Pas question pour autant de faire une Zonda bis : Horacio Pagani est parti d’une feuille blanche, développant ses deux projets en parallèle, la Zonda étant plus typée course, et puisant ses inspirations dans les voitures de course du Groupe C, ayant couru les 24 Heures du Mans. Avant même de prendre le volant, ces influences sont évidentes dans le dessin, encore plus dans les ultimes versions Tricolore ou Cinque.

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