Malgré une rude compétition de poids lourds comme Tesla, Daimler, Volvo et Uber, la jeune pousse américaine entend bien être la première à faire rouler des camions entièrement autonomes, sans humain dans la cabine.

En effet, pour Starsky Robotics, le fait qu'Uber ou Embark semblent en avance car leurs poids-lourds ont déjà réalisé des tests concluants sur route n'a pas d'importance. A l'heure actuelle, la concurrence garde pour ses expériences un chauffeur humain derrière le volant afin de reprendre le contrôle en cas de problème. Cette présence obligatoire ne change donc rien par rapport aux camions actuels selon la start-up.

La pépite de San Francisco veut contrer la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur du transport. Elle vient de recevoir pour cela l'aide de plusieurs investisseurs, sous forme d'une levée de fonds de 16,5 millions de dollars. Concrètement, son objectif est de n'avoir recours à des chauffeurs qu'en-dehors des autoroutes et à distance. Ceux-ci téléguideraient depuis un bureau les poids-lourds avant et après leur trajet autonome sur les voies rapides.

Dénonçant les conditions de travail des chauffeurs routiers, Starsky Robotics se défend de vouloir la fin de leur métier. Au contraire, la jeune pousse promet d'améliorer leur mode de vie avant la fin de l'année en commençant le déploiement commercial de son transport de marchandises.