Avec cette mesure, c’est bien sûr le secteur assurances qui est visé, mais l’impact va bien au-delà : leasers et autres marques sont aussi dans le collimateur.
Comme l’a annoncé Jeff Evanson, le VP de Tesla en charge des relations investisseurs, "à l’avenir, notre vision serait d’être en mesure d’offrir un prix unique pour la voiture, l’entretien et l’assurance dans une offre vraiment convaincante pour le consommateur".
Une offre déjà accessible en Asie, dont les contrats Tesla prévoient une couverture des risques liés à l’Autopilot et d’autres dépenses. Une couverture qui devrait bientôt être étendue au remplacement intégral en cas de vol, au connecteur murale, etc.
Après l’énergie (Tesla dispose de son propre réseau de chargeurs et continue son maillage européen) Elon Musk s’attaque donc de front aux assureurs, aux leasers (pour qui l’assurance incluse est un argument de vente), et autres marques, qui ne disposent pas encore de ce plus.
Un exemple de plus de la convergence des disruptions touchant à la mobilité et au secteur financier. Cette année, le sommet tech luxembourgeois ICT Spring, en a d’ailleurs fait sa tagline : "we explore converging disruptions". Les 9 et 10 mai prochains, Uber, Luxembourg for Finance, Rolls-Royce, la LHoFT, TomTom, la CSSF ou encore l’université de Paris-Dauphine en seront.